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Zikomatique
1 novembre 2013

Plus Vian que Vian...les pépites des 3è8

Après leur rencontre chez Isis de Ponteauzanne, Colin et Chloé se retrouvent pour un nouveau rendez-vous amoureux dans un club de jazz...

Chloé était devant sa glace à reflets, elle venait de sortir sa nouvelle robe du placard. C’était une robe du soir, en dentelles mitée par de petits papillons de nuit d’Inde, couverte d’une moustiquaire en soie. Elle avait attaché ses cheveux avec des perles et des plumes de perruches qu’Alise lui avait ramenées de son voyage au Groenland. Sur les lèvres, elle posa son parfum de chez Yves L’Insolent, puis mit son manteau de fourrure et sortit.                          Layla

 

-Tu veux boire quoi ?

-Je veux… je voudrais boire des paroles, répondit Chloé avec joie.

(…) Colin et Chloé burent leur verre de paroles si bien qu’ils se sentaient inspirés pour parler.

Alexandre

 

En entrant dans les vide-vessies, Colin vit une fontaine en onyx rouge qui représentait un comédon géant.              Loris

 

Colin avait du retard car il voulait être parfait pour elle. Il se vêtit de ses plus beaux habits, se parfuma de son meilleur parfum de Giogor Maniar, se chaussa de ses plus élégantes chaussures puis partit de chez lui avec quinze minutes de retard. Pauline

 

Colin regarda sa montre qui indiquait retard de quatre minutes ». Cela le fit soupirer d’impatience (…). Son regard se posa sur la lune : ce soir elle était très fine et s’était teinte en blonde –enfin re-teinte, ça n’était pas la première fois qu’elle changeait de couleur et certainement pas la dernière.            Elisa

Le sol du club était dallé de céramique rouge bordeaux et blanc cassé. Colin s’aperçut que lorsqu’une blanche était jouée, le sol faisait des ondulations et passait du rouge et blanc au vert et bleu.       Yacine

 

La fin de l’après-midi passa très vite. Colin et Chick jouèrent « Chloé » au pianocktail et burent une nouvelle boisson un peu trop forcée sur un « la » majeur, tandis que la souris essayait de s’agriffer à la corde qui venait de pousser du plafond.                     Matéo

 

Ce soir-là, Colin se mit sur son trente-deux car le trente-et-un lui portait malheur. Arrivé au lieu du rendez-vous, il se mit à chercher Chloé à l’intérieur d’une pièce de forme géométrique sont l’aire était difficilement déterminable.   Aubin

 

Un drôle de personnage attendait Colin : (…) il devait mesurer cinq mètres et peser quarante kilos, il était vêtu d’un large sac poubelle qui lui couvrait tout le corps, mis à part le torse et les jambes, cela devait être à la mode selon Jean-Gaul Potier.     Cyril

 

Colin, pressé, lui donna l’heure en lui précisant l’endroit : « Ce sera, heu…l’Ellington Duke Palace », dit-il joyeusement.   Enzo

 

Mais que fichait-elle ? Soudain, le doute l’assaillit : et si elle avait finalement décidé de ne pas venir ? C’est à ce moment-là qu’il aperçut un peu plus loin le regard égaré de Chloé, qui le cherchait. Colin la trouva belle dans sa magnifique robe uniquement faite de plumes de paon, et tous ses yeux semblaient le regarder avec insistance. Il fit de grands gestes avec les pieds, et elle finit par le trouver. Le visage de la jeune femme s’éclaira alors, et sa bouche dessina un large sourire.                     Mathilde

 

-Que dirais-tu de me payer un ver au bar ? demanda-t-elle jovialement.

-Pas de problème, s’emballa Colin.

-Ah ! Ce ver est bien trop vivace, je ne sais pas si on aura le temps de discuter, se plaignit Chloé.  (Vernon) Sullivan

 

Colin attendit assez longtemps devant le club « L’Ecume du jazz », en regardant sa montre toutes les cinq minutes.             Kévin

 

« -Oh, regardez ! s’exclama Chloé, surprise.

-Un magnifique trompétale, s’époumona Colin.

-Mais qu’est-ce que cela ? s’interrogea Chloé en levant les sourcils.

-C’est un nouvel instrument : dès que l’on joue de la trompétale, la force de notre souffle fait sortir des pétales de différentes couleurs selon la note que nous jouons.

-Fantastique ! »                       Charlotte

 

Arrivé devant le club de jazz « L’Elan élancé », Colin commença à paniquer. Quand il vit Chloé, il sua à grosses gouttes. Chloé s’approcha de lui en faisant un petit détour pour éviter la grande mare que Colin venait de faire.

-Bonjour, Colin, dit Chloé avec un grand sourire. Vous êtes aussi mouillé qu’un canard déglacé, plaisanta-t-elle. Xena

 

Colin avait décidé d’emmener Chloé à son jazz club préféré, le Hot Club de France. Ils étaient assis au milieu de la salle, à une table ronde qui se transformait souvent en table carrée ; elle était de nature arrogante et ne voulait pas être comme les autres. Un serveur en robe triangulaire muni d’une poche ronde arriva avec la carte, et posa celle-ci devant eux pour leur présenter les boissons. La carte commença le dialogue :

« -Nous avons la nouvelle collection de tocklais.

-Quel en est le prix ?

-Cent doublezons le verre, Monsieur. »                     Lydie

 

« -Sapristi, s’écria Colin, Chloé doit m’attendre ! » Colin prit quelques doublezons puis s’élança dans les escaliers comme une note de musique.

Chloé était déjà au club, sagement assise. Elle portait un renard en guise de foulard, assorti à ses petites chaussures. Le club de jazz se nommait « Le saxophone aéré » car il avait la forme d’un saxophone. Au plafond se trouvait le pavillon d’où se déversait le son à chaque fois qu’une nouvelle personne entrait par l’embouchure.                        Thaïs

 

Alors Colin sortit de la poche de sa veste une piste de danse magnifique, Chloé se précipita sur la piste, Colin la rejoignit, et ils commencèrent à danser.          Jordi

 

Ils dansèrent jusqu’au bout de la nuit. Mais ils durent rentrer car Chloé ne se sentait pas bien. Elle avait l’impression de voir des bulles de champagne se promener devant ses yeux.            Maëlle

 

Colin fut aussitôt attiré par le son des trompettes et du piano et se mit à bouger comme un petit singe. Leurs cœurs battaient au rythme des tambours de la batterie. Leurs quatre yeux ne se quittaient plus. L’électricité traversa leur corps.                         Sarah

 

Les deux tourtereaux avaient un peu bu alors Chloé demanda à Colin :

« -Peux-tu me ramener chez moi ?

-Bien sûr ma colombe, répliqua Colin. »               Thibaut

 

 


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Commentaires
K
Merci d'avoir publié un extrait de ma rédaction Madame !
Z
Félicitations pour vos textes, c'est du Vian plus vrai que nature !
L
Merci beaucoup
Z
Excellent, beau travail ! Tout cela mériterait vraiment d'être publié dans un ouvrage.
Z
Arrachez-vous les copies, c'est de la grande littérature !
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